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Il s’agit d’une première en Vendée. Pendant les travaux du contournement Sud-Est des Herbiers, des vestiges d’un village gaulois, occupé pendant un demi-millénaire, ont été mis au jour.

Les fouilles ont commencé le 6 mars, dans le lieu-dit de la Cossonnière, derrière le nouveau cimetière, aux Herbiers. Elles s’achèveront au début du mois d’août. De nombreux trous de poteaux qui dessinent des plans de bâtiments, de grandes fosses riches en mobiliers ou encore des fossés ont été trouvés par les douze archéologues, supervisés par Axel Levillayer, archéologue spécialiste de l’âge de fer. Ces indices prouveraient l’existence d’un village de plusieurs centaines de Gaulois. La découverte de telles structures est un fait unique dans le département et rare dans le grand Ouest : la forme habituelle des habitats étant des fermes isolées. L’occupation du site par les Gaulois remonterait au Ve siècle avant Jésus-Christ pour s’achever vers 51 avant J.-C., quelque temps avant la conquête romaine. « Le fait qu’il n’y ait pas eu de vie avant sur ces terres, nous permet d’étudier l’évolution sur un demi-millénaire du village. C’est exceptionnel », explique Axel Levillayer.

Les travaux du contournement Sud-Est ne sont pas menacés, malgré cette découverte. Ils devraient reprendre le 17 juin pour une livraison à mi-2014. Le public pourra découvrir le site de la Cossonnière, samedi 8 juin, lors de la quatrième édition de journée nationale de l’archéologie. Le site sera ouvert de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h.

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Construit au début du IVe millénaire avant J.-C., mille ans avant les pyramides d’Egypte, le cairn de l’île de Gavrinis, face à Larmor-Baden dans le golfe du Morbihan, est loin d’avoir révélé tous ses secrets. Et voilà que des archéologues réunis autour de Serge Cassen, chercheur au CNRS, viennent de réaliser de grandes avancées qu’ils ont décidé de partager avec le public.

Ce joyau mondial de l’architecture mégalithique, découvert en 1835, est constitué d’un amas de pierres sous lequel se cache un tombeau préhistorique, un dolmen en couloir de 14 m de long terminé par une chambre de 2,50 m de côté. Et la cinquantaine de pierres qui soutiennent les dalles du toit montrent des courbes et des signes jusqu’alors incompréhensibles.

« Ce sont les techniques récentes qui nous ont permis d’avancer, raconte Serge Cassen. Nous avons utilisé le laser et les microcaméras pour mettre au jour des dessins non visibles à l’œil nu. » Impossible encore de comprendre l’ensemble des gravures mais des bateaux, des haches et des crosses de jet qui sont apparues rendent possible une lecture future. « Aujourd’hui, nous nous attelons à retrouver la méthode de gravure des pierres. »

C’est à cette nouvelle aventure que les spécialistes invitent dorénavant tout un chacun sur l’île chaque mercredi. Une pierre de 2 t du même type que celles de l’intérieur du dolmen a été dressée près du cairn pour permettre aux archéologues de tester diverses méthodes de gravure. Un silex affûté, manipulé à deux par une corde de chaque côté afin de démultiplier la force de l’impact, a commencé à aplanir la surface du mégalithe.

L’avancée se fera donc désormais sous le regard du public en attendant, dans quelques années, un centre d’interprétation et une reconstitution du monument sur le continent. En effet, Gavrinis, vu l’importance prise par le site, pourrait un jour ne plus être visible qu’en reproduction.

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BUCHERES — Plus de 2.200 ans après leur inhumation dans une nécropole gauloise, guerriers à épée de fer et femmes portant torque et fibules en bronze ont revu le jour grâce à des fouilles préventives menées près de Troyes, à l’est de Paris.

C’est dans la boue d’un chantier géant que cette découverte rare a été effectuée voici seulement quelques semaines par des équipes de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap).

Sur une trentaine de tombes identifiées sur place, la moitié environ ont déjà été fouillées et ont révélé cinq guerriers en armes, ainsi que des femmes portant des bijoux caractéristiques de la culture de la Tène ancienne (4e et 3e siècles avant Jésus-Christ), une époque d’importantes migrations celtiques.

La présence d’une nécropole gauloise est surprenante à cet endroit, alors qu’aucune trace de grand peuplement urbain n’est recensée dans cette zone.

Selon les archéologues ce site a probablement été choisi parce que de nombreux enclos funéraires datant de l’âge du Bronze (-2200 à -800 avant notre ère) s’élevaient déjà sur place, des tertres alignés sur au moins deux kilomètres. « Ils devaient constituer des marqueurs du paysage, visibles de très loin » dans ces plaines, explique Cécile Paresys, archéologue de l’Inrap.

Si certaines tombes ont déjà été vidées pour éviter que les objets et ossements qu’elles renfermaient ne soient trop abîmés par la pluie, d’autres abritaient encore jeudi leurs occupants lors d’une visite organisée pour des journalistes.

L’impressionnant squelette d’un grand guerrier, épée au côté, le fer de sa lance encore visible près du crâne, y côtoie celui d’une jeune femme, inhumée après lui. Contrairement à l’homme qui se contente de bracelets de fer, la Gauloise porte un « torque à tampons » et un bracelet à joncs serpentiforme, tous deux en bronze. Des bijoux caractéristiques, comme les fibules (agrafes à vêtement), qui permettent de dater les tombes entre 325 et 260 avant JC.

Il toutefois difficile de faire parler ces morts et leurs possessions avant une quelconque analyse.

Spécialiste du « mobilier métallique », Emilie Millet devra d’abord les enduire avec une colle spéciale et de la gaze pour les consolider avant de les extraire des sépultures. Ils seront ensuite passés aux rayons X, puis sablés par un restaurateur pour enlever la corrosion et dévoiler l’objet originel.

(photo : Cécile Paresys, archéologue de l’Inrap, pose près des squelettes de deux Gaulois, découverts dans une nécropole à Buchère)

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Ce lundi démarrait à Carnac, dans le Morbihan la construction d’une maison individuelle. Mais voilà, le permis a été délivré au mois de septembre alors que le site est référencé à l’inventaire du patrimoine de l’Unesco. Le chantier a dû s’arrêter.

le site mégalithique de Kermario à Carnac (56) © MARCEL MOCHET / AFP
© MARCEL MOCHET / AFP le site mégalithique de Kermario à Carnac (56
ce site qui abriterait un tumulus du néolithique, est  l’un des 557 sites répertoriés dans la région de Carnac dans le cadre de la demande de classement des mégalithes.  Il est donc référencé depuis six ans dans l’inventaire figurant à l’atlas du patrimoine de l’Unesco.

Les propriétaires, qui faisaient construire cette maison, ont acquis ce terrain le 31 décembre dernier, le permis avait été déposé le 28 septembre. Ce permis de construire ayant été validé par la mairie de Carnac et les Bâtiments de France, tout semblait donc avoir été fait dans les règles.  

C’est Christian Obeltz, vice-président de l’association de défense Menhirs libres, collaborateur du CNRS et correspondant de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), qui a révélé l’affaire. La mairie, très embarrassée, va essayer de régler le problème au plus vite.

 

Le peuple ibère, localisé en Catalogne à partir du VIe siècle avant J.C., livre l’un de ses secrets par la voie archéologique. Deux crânes traversés par des clous de grandes dimensions ont été identifiés l’été 2012 dans le gisement d’Ullastret, au Sud de Girona. Cette découverte, présentée le 5 novembre, permet de déceler un rituel d’exhibition de trophées de guerre, d’inspiration celtique.

Les Ibères, population protohistorique étant aux Catalans ce que les Gaulois sont aux Français, manifestaient une pratique révélée le 5 novembre au gisement archéologique d’Ullastret, proche de la ville de La Bisbal, au Sud de Girona. Sur ce site ont été identifiés deux crânes démontrant un rituel de décapitations humaines. Cette découverte repose sur l’extraction de ces deux pièces, dans la partie dénommés « rue principale » du gisement, transpercées par deux clous de grandes dimensions. Selon les premières conclusions établies par les archéologues présents sur place, les Ibères qui vivaient là, sur l’oppidum du Puig de Sant Andreu, exposaient les crânes en guise de trophées de guerre. Ce constat ne comporte pas d’équivalent comparable en Europe, mais, au début du XXe siècle, un crâne traversé par une épée avait été libéré du sol à Ullastret, tandis qu’un autre, soumis au processus récemment mis au jour, était localisé à Santa Coloma de Gramenet, dans la région de Barcelone.

La décapitation, d’origine celte

La dernière campagne de fouilles à Ullastret, effectuée en août et septembre 2012, a permis de déterrer un total de sept crânes humains, dont les deux les plus surprenants, seront prochainement exposés au Musée d’Archéologie de Catalogne, à Barcelone. La tradition de l’exhibition de crânes, inspirée des pratiques celtes, est décrite dans des sources littéraires anciennes, notamment signées de la main de Diodore de Sicile, chroniqueur grec du premier siècle avant Jésus-Christ, contemporain de Jules César. En Pays Catalan de France, la présence des Ibères est attestée dans de nombreuses zones, notamment à Collioure, à Elne et dans la région de la Cerdagne.

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Les chercheurs ont découvert de grosses pierres appartenant à une tombe dans le 'Stonehenge' suédois (Crédits : Bengt Söderberg - Swedish National Heritage Board)

Selon le site du DailyMail, des archéologues suédois ont mis au jour dans leur pays, sur les côtes de la Baltique, les vestiges d’une sépulture néolithique vieille de plus de 5.000 ans, implantée à proximité d’un monument mégalithique plus récent, déjà connu.

Le site appelé Ale stenar et surnommé le ‘Stonehenge suédois’ est un ensemble de 59 mégalithes pesant jusqu’à 1,8 tonne, disposés plus ou moins en cercle sur une soixantaine de mètres de longueur et localisés sur une falaise de Suède surplombant la mer Baltique. Selon certains, il s’agirait de l’ancienne tombe d’un roi local datant d’il y a 1.400 ans quand d’autres évoquent plutôt un calendrier astronomique de l’Âge de bronze, soit vieux de plus de 2.500 ans.

Si le débat reste ouvert, le site recèle en tout cas des vestiges bien plus anciens encore. C’est ce que viennent de révéler des chercheurs de l’Office national suédois du patrimoine qui ont creusé une tranchée au centre du cercle de pierre. Ils ont ainsi découvert, dans le sol dur comme du ciment, les empreintes très nettes de plusieurs gros rocs dont l’alignement indique l’emplacement d’un ancien dolmen – une structure formée d’au moins 3 mégalithes surmontés d’une dalle horizontale, et servant de ‘portail’ à une tombe néolithique – d’environ 20 mètres sur 7,50 mètres.

L’équipe a daté la tombe du début du Néolithique suédois, soit il y a environ 5.500 ans. Néanmoins, ce n’est pas tout ce qu’ils ont trouvé puisqu’ils ont également mis au jour une lame, un grattoir et des éclats de silex. « Les vestiges se composait d’empreintes de grosses pierres appartenant à une chambre funéraire centrale, qui était entourée par de grosses pierres et une bordure de pierres plus petites. Les résultats confirment ce que nous pensions, [à savoir] que ce site a été un endroit spécial durant une très longue période« , conclut ainsi l’archéologue Bengt Söderberg.

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Des chercheurs espagnols ont annoncé, sur le site web de l’Université de Barcelone, avoir découvert, dans un gisement archéologique du nord-est de leur pays, un arc intact vieux de quelque 7.000 ans. Il s’agirait du plus ancien arc connu pour le Néolithique européen.

C’est sur le site néolithique de la Draga, près de la ville de Banyoles, en Catalogne (Espagne), que l’importante découverte a été faite. Des archéologues de l’Université autonome de Barcelone et du CSIC (Consejo Superior de Investigaciones Cientificas, le ‘CNRS’ espagnol) y ont mis au jour un arc entier fabriqué en bois d’if comme la majorité des arcs conçus en Europe à la période néolithique.

D’après les descriptions fournies par les chercheurs, l’arme présente une section un peu convexe et mesure pas moins de 1,08 mètre de longueur. Mais le plus important est surtout l’âge de l’objet. Les estimations faites avec des techniques de datation le font remonter à entre 5.400 et 5.200 avant notre ère. Ses découvreurs estiment ainsi qu’il s’agit de l’arc le plus ancien jamais découvert pour la période néolithique en Europe. Néanmoins, on ignore encore l’usage qui fut fait de cette arme. Celle-ci aurait aussi bien pu être utilisée pour la chasse que pour la guerre entre clans ou encore pour des activités de prestige.

Des fouilles antérieures sur le même site avaient déjà permis de découvrir des fragments de deux autres arcs. Mais le dernier trouvé, intact, permettra sans doute aux chercheurs de préciser certains aspects de la technologie, des stratégies de survie et de l’organisation sociale des premières communautés paysannes à s’installer dans la péninsule ibérique.

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Le site de Tintignac retrouve pelleteuses, truelles et autres outils nécessaires à la recherche archéologique. C’est le 2 juillet dernier que l’équipe de Christophe Maniquet de l’INRAP a repris les fouilles avec comme objectif de comprendre un peu plus ce site religieux.

C’est au XIX e siècle que les ruines gallo-romaines ont été découvertes à Tintignac. Classé monument historique, elles constituent un lieu historique majeur de le Corrèze et de son ancien peuple de Gaule : Les Lémovices.

Entre 2001 et 2005 lors des dernières fouilles, les archéologues avaient dégagé le temple gaulois, permettant de comprendre un peu mieux ce site qui réservait encore ses lots de mystères. Aujourd’hui, les spécialistes sont d’accord. Tintignac était un haut lieu religieux durant l’époque gauloise.

« On en est sur maintenant surtout quand on se penche sur les quatre édifices qui composent le sanctuaire. Il y avait le temple qui mettait à l’honneur deux divinités. Un théâtre qui permettait de mettre en avant ces divinités à travers des spectacles. Et enfin, les deux autres qui sont le Tribunal et l’Hémicycle. Mais on n’a pas encore pu définir leur utilité » explique Christophe Maniquet.

Une vingtaine de bénévoles au travail

Mais une autre problématique se dégage sur ce site. Celle de comprendre et repérer la circulation entre ces quatre édifices. C’est donc dans cette optique que la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) a décidé de programmer cette deuxième série de fouilles.

Et c’est une équipe d’une vingtaine de bénévoles – la plupart du temps des étudiants – qui s’affairent depuis le 2 juillet sur le site archéologique. L’un d’eux Boris, 30 ans vient sur place pour la 3 e année. « J’aime bien fouiller et retrouver des traces de vie du passé. J’ai découvert l’archéologie grâce au site de Tintignac et je viens de terminer mon cursus pour devenir archéologue. Je veux en faire mon métier » explique le néoarchéologue.

Le cheminement des pèlerins enfin expliqué

Après une semaine de recherches, la petite bande dirigée par Christophe Maniquet de l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives) a parfaitement rempli son objectif en mettant au jour des voies de circulation rendant encore plus possible un raisonnement sur le cheminement des pèlerins à leur arrivée sur le sanctuaire.

« Pour l’instant, on est quasi sûr que les pèlerins arrivaient de l’est et qu’il y avait un ordre logique dans le trajet entre les quatre édifices. Ils se purifiaient sans doute dans le tribunal avant de rejoindre le temple et d’honorer les divinités, raconte Christophe Maniquet. On est sûr aussi qu’il y avait une activité routière car on a découvert des ornières dans les pavés, sans doute dû au passage fréquents des chariots de transports ».

Jusqu’au 27 juillet, les fouilleurs vont continuer à déblayer et espèrent aller de surprise en surprise dans leurs découvertes.

(Kévin Roman)

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Des silos à grains vieux de 2.000 ans, une vaste nécropole antique et une carrière de calcaire: les fouilles que mènent les archéologues de l’Inrap près d’Etampes, dans l’Essonne, suggèrent la présence sur le site d’une ferme gauloise et d’un village gallo-romain.

« On a d’abord une exploitation rurale gauloise. Ensuite viennent s’installer, dans la période romaine, la carrière, la nécropole et le village, qu’on ne sait pas bien placer », a résumé mercredi 13 juin Emmanuelle Brunet, chargée de mission archéologie au conseil général de l’Essonne, lors d’une présentation du site à la presse.

Les fouilles, qui doivent s’achever en juillet, sont menées par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) à Morigny-Champigny, le long de la route nationale N20. Elles sont financées par le conseil général, qui va y construire une déviation routière.

C’est d’abord la nécropole, dont la taille est estimée à une quinzaine d’hectares, soit 1.500 sépultures, qui a été découverte lors d’un premier diagnostic effectué en 2006 en vue des travaux. En 2010, une nouvelle étude a permis de mettre au jour une zone agricole des premiers siècles avant et après Jésus Christ, dont on voit aujourd’hui les silos à grains creusés dans la terre.

La présence de la « cité aux morts », l’une des plus importantes découvertes en Ile-de-France, « est un fort indice » de la présence d’un « vicus », un village romain sur la zone, a expliqué Paulette Dubovac, responsable du chantier pour l’Inrap. « On ne crée pas une telle nécropole au milieu de la campagne », a-t-elle ajouté.

Ces sépultures, où les archéologues recueillent patiemment les ossements humains au milieu du vrombissement des camions passant sur la N20, sont datées du IIe au Ve siècle de notre ère, selon les premières indications. Mais elles laissent les chercheurs dans une certaine perplexité.

« Avec les Romains d’habitude, on a des beaux plats, de belles cruches. Là non. Est-ce qu’on a une partie tardive ? C’est fort possible. Les datations au carbone 14 vont être très importantes », a expliqué Mme Dubovac.

Les fouilles seront ouvertes à la visite les 23 et 24 juin.

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